Du côté de la Section CTPS Plantes fourragères et à gazon

Deux sujets ont particulièrement animé les débats de la dernière section CTPS plantes fourragères et à gazon, le 25 janvier 2024.

Lors de l’examen des actualités règlementaires, l’état d’avancement du projet de règlement Plant Reproductive Material (PRM) a été présenté. Certaines évolutions proposées concernent les espèces fourragères. En premier lieu, le statut de l’usage gazon, à ce jour insuffisamment explicite, a été soulevé. Par ailleurs, la liste des espèces cataloguées, particulièrement étendue en fourragères, doit être examinée au regard de la disparition de la rubrique « semences commerciales » et aux obligations associées à la commercialisation des mélanges. Cela pourrait conduire à une augmentation significative du nombre d’espèces cataloguées. Enfin, la réglementation « mélanges de préservation » pourrait évoluer dans le cadre du nouveau règlement PRM.

Le second sujet concerne les résultats DHS. Une diminution du nombre de rapports positifs a été constatée cette année, et par conséquent une augmentation du nombre de variétés qui doivent poursuivre leurs études. C’est notamment le cas des examens DHS sous-traités auprès d’offices d’examen européens. Des discussions sont conduites par le GEVES avec les offices homologues qui réalisent des études DHS pour la France. L’objectif est d’optimiser et d’harmoniser les pratiques. Les essais lignes de comparaisons des variétés sont un point important dans les échanges. Les outils moléculaires pour réduire la taille des collections de référence sont également une piste qui sera développée lors d’une prochaine section. L’UFS s’inquiète de la situation et propose son appui pour cette démarche. Les protocoles européens pourraient évoluer avec le PRM, et des échanges continueront probablement à l’OCVV.

Du côté de la Section CTPS Lin et Chanvre

Réunie le 24 janvier 2024, la Section « Lin et Chanvre » du CTPS a proposé à l’inscription une variété de lin oléagineux dans la rubrique « graines jaunes » et deux nouvelles variétés de lin fibre, présentant de bons niveaux de richesse en fibres totales.

En complément de l’évaluation des variétés de chanvre pour un usage « fibre » et « graine », la filière française a sollicité le CTPS pour l’inscription de variétés de chanvre pour une production de cannabinoïdes, CBD (cannabidiol) et CBG (cannabigerol) notamment. La section a ainsi validé les propositions de protocole d’étude VATE et de règlement technique d’inscription pour des variétés de chanvre destinées à la production de diverses cannabinoïdes, tout en respectant la réglementation qui impose une teneur en THC (delta-9-tétrahydrocannabinol) inférieure à 0.3%.

La section a également été informée du cadre réglementaire relatif au cannabis thérapeutique. L’expérimentation qui devait s’achever en mars 2023 a été prolongée d’un an. Un « statut temporaire » de cinq ans a été accordé au cannabis thérapeutique, dans l’attente d’une décision d’autorisation de mise sur le marché par les autorités européennes (Article 78 de la loi n° 2023-1250).

Enfin, la section a validé la pérennisation d’un essai conduit en AB dans le réseau lin oléagineux de printemps et son intégration dans les cotations des nouvelles variétés au même titre qu’un essai conventionnel.

4 nouvelles variétés de Pomme de terre

4 nouvelles variétés de Pomme de terre de consommation ont été proposées à l’inscription sur la liste A du Catalogue Officiel Français lors de la section CTPS du 15 décembre 2023 parmi lesquelles :

  • 2 variétés accèdent à la rubrique Chair Ferme.
  • 3 variétés ont une note environnementale très forte (=7) et sont donc éligibles aux CEPP de la fiche Action 2017-17 variété « réduire le nombre de traitements fongicides en pomme de terre par l’utilisation de variétés peu sensibles au mildiou ». Liste des variétés de pomme de terre – CEPP
  • 2 variétés sont résistantes aux nématodes à kystes Globodera Rostochiensis.
  • 1 variété bénéficie de la mention Agroécologie – Conservation

Vous pouvez télécharger le document présentant les caractéristiques VATE de ces nouvelles variétés en suivant le lien : Résultats définitifs VATE pomme de terre 2023

Contact :

Aurélie Mailliard – Secrétaire Technique de la Section CTPS Pomme de Terre

Aurelie.mailliard@geves.fr

Tel +33 (0)2 41 22 86 89

L’expertise ornementale présente au salon IPM

Chaque année fin janvier, le salon IPM à Essen en Allemagne est un rendez-vous international pour les acteurs des filières ornementales. Le GEVES y est présent sur le stand OCVV (Office Communautaire des Variétés Végétal) avec ses homologues allemands, polonais et néerlandais.

L’objectif est de présenter le principe de protection intellectuelle en Europe par COV (Certificat d’Obtention Végétale) qui permet aux obtenteurs, créateurs de nouvelles variétés végétale de bénéficier d’avantages divers (lien pour en savoir plus).

Le GEVES est habilité par l’OCVV pour conduire les examens DHS (Distinction Homogénéité Stabilité) sur un grand nombre d’espèces ornementales, agricoles et légumières. Ces examens DHS permettent d’établir la carte d’identité des variétés candidates grâce à une expertise humaine précise et l’entretien de collections de variétés.

Les examens DHS pour les espèces ornementales sont menés  sur les unités GEVES de Brion, de Cavaillon et de l’Anjouère. Voir la plaquette résumé 

Du côté de la Section CTPS Tournesol Soja

Réunie les 22 novembre 2023 et 18 janvier 2024, la section Tournesol, Soja du CTPS a proposé l’inscription de sept nouvelles variétés de tournesol en liste A et trois en liste B, ainsi que de treize nouvelles variétés de soja en liste A et trois en liste B. Au vu des nombreux recours reçus cette année pour le soja, la section a décidé de réinterroger la pertinence des règles d’admission VATE afin de stabiliser la prise de décision et d’augmenter la diversité des variétés inscrites. Les travaux sur le jugement de la précocité et sa prise en compte dans les cotations, entamés en 2023, se poursuivront également.

Terres Univia et Terres Inovia ont présenté les bilans de la campagne 2023 pour le tournesol et le soja. Pour ces deux espèces, les niveaux de production 2023 ont été bons à 2,2 millions de tonnes pour le tournesol (un niveau qui n’a plus été atteint depuis le début des années 90) et 393 000 tonnes pour le soja.

Plusieurs modifications des règlements techniques et des protocoles soja et tournesol ont été actées, apportant des précisions sur les conditions d’expérimentation et la prise de décision. Les participants à la section ont également pris connaissance des actualités règlementaires, des actualités du CTPS, de la restitution du projet Précosoja, du bilan du système d’inscription tournesol et de l’avancement de la feuille de route de la section pour le plan SPAD (Semences et Plants pour une Agriculture Durable).

Du côté de la Section CTPS Betteraves et chicorée industrielle

Réunie le 18 janvier dernier, la section Betteraves et chicorée industrielle a proposé à l’inscription du Catalogue français 46 variétés de betterave sucrière, 10 variétés de betterave fourragère et 2 variétés de chicorée industrielle.

La section a échangé sur les résultats issus des essais inoculés aux virus de la jaunisse, expérimentés depuis 2 ans. Ces essais permettent d’évaluer l’ensemble des variétés en 1ère et 2ème année d’examen, suivant un dispositif expérimental de 4 modalités : une modalité non-inoculée et une inoculée pour chacun des 3 virus responsables de la jaunisse (BYV, BMYV et BChV).

La section a félicité l’ensemble des personnes impliquées dans ces essais pour leur investissement et leur travail remarquable. Un groupe de travail a été mis en place afin d’approfondir et interpréter au mieux ces résultats.

Enfin, la section a été informée de l’intention de dépôt d’une variété tolérante au SBR (« Syndrôme Basses Richesses »), maladie réapparue en France cette année. L’année 2024 s’articulera donc autour de la réflexion d’un protocole pour la mise en place de futurs essais.

Du côté de la Section CTPS Vigne

Lors de sa réunion du 12 décembre 2023, la Section Vigne du CTPS a abordé deux sujets d’évolution du cadre de l’inscription des variétés au Catalogue : d’une part, la prise en compte de la gestion durable des gènes de résistance à certaines maladies cryptogamiques, et d’autre part l’expérimentation du séquençage à haut débit pour la détermination du statut sanitaire des clones en vue de leur agrément. Ces sujets vont faire l’objet d’une réflexion en interne et au travers de groupes de travail élargis, qui viendront le cas échéant proposer des évolutions des Règlements techniques de la section Vigne du CTPS.

La filière viticole est très motivée par l’implantation de nouvelles variétés présentant des gènes de résistance à certaines maladies cryptogamiques comme le mildiou et l’oïdium, pour pouvoir limiter le nombre de traitements phytosanitaires au champ. L’arrivée de nombreuses nouvelles variétés candidates, présentant une ou plusieurs résistances, demande une prise en charge par la section Vigne du CTPS mais aussi une réflexion de la filière viticole pour maintenir le bien commun, que sont les gènes de résistance identifiés et introduits dans les nouvelles obtentions.

La gestion durable des résistances nécessite de se préoccuper des gènes et de la manière de les déployer sur le territoire, mais également doit adosser à cette démarche des mesures prophylactiques, comme préconiser un traitement minimal pour réduire la pression de sélection qu’opèrent les gènes de résistance sur les populations de pathogènes, et de mettre en place des mesures d’épidémio-surveillance dans les parcelles de variétés porteuses de ces gènes de résistance. Pour l’inscription au Catalogue, la prise en compte des gènes de résistance présents dans une variété candidate, son comportement au vignoble avec différentes conditions de pression épidémiologique et en laboratoire, sont des aspects qui sont à la réflexion pour éventuellement amender le Règlement Technique d’examen des variétés de vigne.

Par ailleurs, s’agissant du statut sanitaire des clones candidats, il est actuellement établi par une technique ancienne, l’indexage par une variété indicatrice de la présence de virus. Avec l’arrivée de nombreuses nouvelles variétés et le développement des techniques de séquençage à haut-débit, la section Vigne a donné son accord pour le lancement d’une expérimentation sur la détection de virus par séquençage. La réflexion de la section Vigne du CTPS va démarrer par la construction d’un protocole d’analyse et de règles de détection en fonction des viroses détectées.

Du côté de la Section CTPS Pomme de terre

Lors de la réunion de la section CTPS Pomme de terre qui s’est tenue le 15 décembre 2023, 4 nouvelles variétés de consommation ont été proposées à l’inscription sur la liste A : Chanelle, Millésime, Minette et Sésame.

Sésame et Chanelle accèdent à la Rubrique Chair Ferme. La variété Cerisa, inscrite en 2010, est transférée à la rubrique Chair Ferme à la suite d’une réévaluation des critères Chair Ferme (qualité gustative, délitement, forme, productivité).

3 de ces nouvelles variétés ont une note environnementale très forte (=7) et sont donc éligibles aux CEPP de la fiche Action 2017-17 variété « réduire le nombre de traitements fongicides en pomme de terre par l’utilisation de variétés peu sensibles au mildiou ».  Les variétés Acoustic et Lady Jane ont été testées vis-à-vis du Mildiou du Feuillage et du Mildiou du tubercule et leurs niveaux de résistances leur permettent également d’intégrer la liste des variétés éligibles aux CEPP.

Mention Agroécologie : la variété Sésame satisfait par ailleurs l’ensemble des critères de la grille de décision qui permet d’obtenir la mention Agroécologie – conservation, en cumulant des niveaux de résistances intéressants. Cette variété rejoint 3 autres variétés de consommation qui peuvent également bénéficier de cette mention.

Enfin, la section a pris connaissance de la mise à jour du protocole DHS qui est entré en vigueur le 1er décembre 2023 et qui permet de prendre en compte les TPS (True Potato Seeds).

Du côté de la Section CTPS Espèces légumières

Réunie le 13 décembre 2023, la Section « Espèces Légumières » du CTPS a validé l’inscription de 164 variétés de 27 espèces (157 variétés en liste a, 2 en liste c et 5 en liste d). Marqueur des travaux de cette Section, la diversité tant des espèces que des typologies légumières, des modes de culture et des utilisateurs s’est traduite à nouveau par des discussions sur différents points dont le développement des résistances génétiques aux maladies et les modalités de prise en compte dans les études officielles. Également, depuis l’entrée en vigueur du Règlement européen de 2018 sur l’Agriculture Biologique, cette Section a fait le point sur les études DHS engagées depuis 2022 sur des variétés populations déposées par des obtenteurs impliqués dans l’Agriculture Biologique. Enfin, actualité forte de 2023, les 2 textes européens sur les NGT (New Genomic Technics) et sur le futur cadre du Catalogue officiel européen ont fait l’objet d’intenses échanges lors de cette Section.

 

 

Avec des conditions climatiques moins compliquées dans l’ensemble en 2023 comparativement à la précédente campagne de 2022, l’ensemble des quelques 280 variétés en demande d’inscription au Catalogue en 2023 ont pu être étudiées dans de bonnes conditions ; le volume d’activité est par ailleurs stable par rapport à la campagne 2022. Pour les variétés qui ont finalisé leur étude DHS à l’automne 2023, la Section a validé la proposition d’inscription pour 164 d’entre elles, qui sera effective au 1er trimestre 2024. Quelques 70 autres variétés poursuivront leur étude DHS en 2024. La réunion de Section de mars 2024 traitera la trentaine de variétés dont les résultats de l’étude DHS pourront être discutés au 1er trimestre 2024 (échalote, endive, …).

En parallèle de la grande majorité des variétés déposées en liste a, le Catalogue français des variétés légumières contient les listes c et d qui permettent d’inscrire respectivement des variétés anciennes menacées de disparition et des variétés principalement destinées à l’autoconsommation (jardiniers amateurs). Pour la liste c, 2 variétés de la région Centre Val de Loire (1 en céleri branche et 1 en laitue) ont été proposées à l’inscription. Quant à la liste d, si son flux de dépôts reste modeste depuis quelques années avec une moyenne annuelle de 5 variétés, cette liste demeure une porte d’entrée et de reconnaissance sur les marchés pour la qualité des maintenances et l’originalité des variétés créées pour les amateurs. Lors de cette réunion de la Section, 5 variétés de 5 espèces (aubergine, chou de Bruxelles, chou pommé, courge et tomate) ont été validées pour l’inscription.

S’agissant des résistances génétiques à des maladies dont une cinquantaine de couples espèce x bioagresseur sont testés par la SNES dans le cadre des études DHS d’espèces légumières, la Section a validé l’ajout dès la campagne 2024 de 3 nouvelles races de mildiou de la laitue (Bremia lactucae), à savoir les races 38, 39 et 40 et ce, dans le cadre du forfait CTPS de 10 races testées par la SNES. Également, sur la base de travaux engagés par le secteur de l’obtention, la Section a validé l’entrée en classe 4 du couple aubergine x TMV, la classe 4 étant la classe de veille des maladies en développement et pour lesquels le secteur développe des variétés résistantes. Exprimée autrement, la classe 4 est l’antichambre de la classe 3, classe de maladies pour laquelle le déposant déclarant une résistance variétale réalise un test de confirmation de résistance et ce, sous la forme d’un essai codé.

Au-delà des modifications annuelles des couples espèce x maladie de la classification des maladies du CTPS, cette réunion de la Section a fait le point sur les premiers travaux d’un nouveau Groupe de travail du CTPS sur les maladies d’espèces légumières qui s’est réuni à l’automne 2023, rassemblant des experts sur les maladies de la recherche publique (INRAE, L’Institut Agro) et privée (UFS), de la prescription variétale (CTIFL, UNILET) et du GEVES. Ce GT agrège des compétences de terrain et de laboratoire et vise à partager sur des thématiques en amont de la création variétale en matière d’épidémiologie mais aussi à contribuer à l’élaboration de projets R&D à différents degrés de maturité sur cette thématique.

Du côté de l’examen de variétés populations déposées par des obtenteurs impliqués dans l’Agriculture Biologique, la Section a validé l’inscription de 2 variétés de betterave et 7 variétés de carotte, variétés étudiées dans le cadre d’une évaluation de l’homogénéité selon l’homogénéité relative, à savoir une modalité d’ores et déjà incluse dans les protocoles DHS internationaux classiques. La Section a également été informée des études DHS en cours sur des variétés populations de courgette déposées début 2023. En parallèle, l’Expérimentation Temporaire définie par le Règlement européen sur l’Agriculture Biologique et portant sur 2 espèces test (carotte et chou rave) a été initiée le 01/07/23. Elle vise à permettre l’inscription de Variétés Biologiques adaptées à la Production Biologique (VBAPB) avec un ajustement autorisé de l’homogénéité. Or, les variétés populations déposées à ce jour en France par des obtenteurs impliqués dans l’Agriculture Biologique ne peuvent bénéficier du cadre de l’expérimentation temporaire. Enfin, le GEVES poursuit des travaux méthodologiques, dans le cadre notamment du projet européen Liveseeding à la fois sur des variétés en demande d’inscription mais aussi pour des matériels en cours de sélection dans le cadre d’évaluation contractualisée de l’homogénéité.

S’agissant de l’actualité réglementaire européenne en 2023, elle a été forte et a donc fait l’objet de riches échanges lors de cette réunion de la Section, à savoir les 2 propositions de Règlements européens publiés le 05/07/23 par la Commission européenne, à savoir l’un sur les NGT (New Genomic Technics) et l’autre sur le futur cadre du Catalogue officiel européen aussi appelé texte MRV (Matériel de Reproduction des Végétaux). S’agissant de ce texte MRV, la Section a échangé sur les nouveautés apportées par ce texte pour le secteur de l’obtention légumières, à savoir l’évolution envisagée des modalités de commercialisation de semences de variétés non encore inscrites (dites « Autorisation Provisoire de Vente ») et l’ajout d’une évaluation officielle de la Valeur en Culture pour des Usages Durables (VCUD). Les modalités possibles de mise en œuvre de la VCUD au niveau français ont fait l’objet d’une réunion exceptionnelle en vidéoconférence le 08/11/23. En termes de calendrier d’adoption de ces 2 textes, ils sont en discussion au niveau des instances européennes depuis l’automne 2023 et feront l’objet d’autres échanges dans les mois à venir et possiblement au-delà des élections au Parlement Européen de juin 2024.

Quant à l’anticipation des critères et méthodes d’observation des variétés de demain attendues en phase avec le changement climatique, le Comité Scientifique du CTPS a saisi toutes les Sections du CTPS. En particulier, au regard de sa diversité d’espèces et de modes de culture, la Section CTPS Légumières réalisera une synthèse des observations déjà réalisées et celles attendues en matière d’effet du changement climatique sur les cultures, les réponses en matière génétique escomptées mais également les possibles adaptations des modalités d’étude des variétés en vue de leur inscription au Catalogue officiel.

Le GEVES rejoint PHENOME-EMPHASIS, infrastructure Française de Phénomique Végétale

Le 29 janvier 2024 s’est tenue l’assemblée générale de PHENOME-EMPHASIS lors de laquelle le GEVES a présenté ses activités, les liens déjà tissés et sa motivation pour rejoindre l’infrastructure PHENOME-EMPHASIS.

Après un vote favorable, le GEVES rejoint ainsi une Infrastructure Nationale de Recherche qui développe des équipements (capteurs, robots, acquisition et traitement des images et des données pour des milliers de plantes) et des méthodes pour analyser la variabilité génétique des réponses des plantes au changement climatique (sécheresse, CO2, élevé, hautes températures, maladies émergentes), en réponse notamment à de nombreux défis :

  • Faciliter la transition agro-écologique notamment en analysant les interactions entre les plantes et d’autres organismes (micro-organismes, insectes, autres plantes).
  • Déployer un système d’information pour accéder librement aux données
  • Insérer les activités de l’infrastructure dans un contexte européen.

A propos de PHENOME-EMPHASIS:

L’infrastructure PHENOME-EMPHASIS est distribuée sur 9 sites français en serre, en champs fortement équipés et dans des réseaux de champs à équipement plus simple. PHENOME-EMPHASIS figure dans la stratégie nationale du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, sur la feuille de route française pour les infrastructures en Biologie Santé (INBS).