Au laboratoire, le premier critère de qualité est la pureté.
L’objectif : disposer de semences les plus pures possible de l’espèce considérée dans le lot
Ce critère repose essentiellement sur une analyse visuelle. Elle consiste à séparer l’échantillon en trois fractions : les semences pures, les semences d’autres plantes et les matières inertes.
Le résultat de l’analyse est un pourcentage en poids pour chacune de ces fractions.
Cette première analyse est souvent couplée à une autre : le dénombrement. A l’intérieur de la fraction « semences d’autres plantes » il s’agit d’identifier le plus précisément possible les semences au niveau taxonomique le plus fin. Le résultat est donné sous la forme d’une liste d’espèces identifiées et d’un effectif associé.
Après l’analyse de pureté, l’échantillon est prêt pour subir d’autres tests pour révéler ses qualités physiologiques. La faculté germinative est le critère phare : dans les conditions optimales (définies par les règles internationales de l’ISTA), quel est le meilleur niveau de germination que l’échantillon est capable d’atteindre ?
Selon les espèces, un effectif donné de semences est mis en germination. A l’issue d’une durée déterminée, un comptage des plantules répondant aux critères de normalité est effectué. Les plantules anormales ou non germées sont comptabilisées spécifiquement.
La qualité sanitaire est aussi déterminante pour un certain nombre d’espèces dont les semences peuvent être vectrice de maladie pour les cultures.
Selon le pathogène recherché, l’analyse mise en œuvre est spécifique. Des analyses de mycologie (recherche de champignon), de bactériologie (recherche de bactérie), de virologie (recherche de virus) ou encore de nématologie (recherche de nématode) peuvent être requises.