Séminaire de clôture du programme PeaMUST

21 Jan 21 Image

Séminaire de clôture du programme PeaMUST

Initié en 2012, le Programme Investissement d’Avenir PeaMUST financé par l’ANR sur 8 ans et piloté par INRAe s’est terminé fin 2020. Réunissant 28 partenaires publics et privés de la recherche et développement depuis la sélection jusqu’à la transformation, PeaMUST avait pour objectif d’améliorer et stabiliser le rendement du pois protéagineux et de la féverole par l’étude de l’adaptation aux stress multiples et l’exploitation des régulations biologiques. Présentées lors d’un séminaire à l’automne 2020 réunissant plus de 70 personnes, les avancées de ce projet permettront des avancées majeures pour la sélection de ces légumineuses notamment pour la résistance aux maladies et ravageurs.

Dans le cadre de ce projet fédérant une large communauté d’experts, le GEVES a joué un rôle majeur, d’une part via sa participation au WP5 (Evaluation technico-économique des génotypes et des méthodes de sélection) et la mise en place d’expérimentations sur le site de l’Anjouère durant plusieurs années et d’autre part par le développement d’une technologie nouvelle de phénotypage des semences par tomographie 3D à rayons X pour mesurer la sévérité de dégâts de bruches sur graines de féverole et de pois. Cette technique a ainsi permis d’évaluer plus de 4000 échantillons de graines issues de collections ou populations expérimentées en conditions d’infestations naturelles par les bruches au champ.

L’ensemble des actions menées dans le cadre de PeaMUST ont permis des avancées majeures sur la sélection génomique du pois pour la régularité du rendement, l’identification de marqueurs moléculaires associés à la résistance à des stress majeurs du pois ou de la féverole (aphanomyces, gel, bruches), l’exploration de l’architecture de la plante pour protéger contre les stress et le développement inédit de ressources génomiques et outils (validation de gènes, modèles de culture) chez le pois et/ou la féverole. Ainsi, des zones du génome du pois en lien avec la résistance aux maladies et ravageurs, et au gel ont été localisées. Pour lutter contre l’aphanomyces, le projet a abouti à mettre à disposition des sélectionneurs des lignées porteuses de différents niveaux de résistance. Pour la féverole, les travaux ont porté sur la résistance à la bruche.

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