Le GEVES présent aux Rencontres Francophones sur les Légumineuses
Du 22 au 24 janvier dernier s’est tenue à Saly, côte nord-ouest du Sénégal, la 4ème édition des Rencontres Francophones sur les Légumineuses, dont l’ambition était d’Innover ensemble avec les légumineuses tempérées et tropicales pour des systèmes agricoles et alimentaires durables. Ce séminaire a bénéficié d’une très belle organisation, présidée par l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) et le CIRAD, avec la contribution de INRAE, l’IRD, Terres Inovia, Terres Univia, et le soutien financier du ministère français de l’Europe et des Affaires Etrangères.
Le GEVES a participé à cette rencontre et à cette occasion ont été présentés deux posters portant sur le dosage de la chlorophylle des variétés de pois à grain vert pour usage casserie, et sur le profil en acides aminés de différentes variétés de pois protéagineux.
Dans un cadre tropical idyllique contrastant avec la réalité économique et sociale de cette région d’Afrique sub-saharienne, se sont rencontrés environ 150 congressistes dont près de la moitié en provenance des pays d’Afrique de l’Ouest, chercheur.e.s, agents de développement, agriculteur.trice.s impliqué.e.s dans des groupements et coopératives locales et auditeur.trice.s … Environ 55 exposés et retours d’expériences, autant de posters, et en dernière journée la visite des stations expérimentales du CERAAS et de l’ISRA, et une escapade touristique à Fadiouth, l’Ile aux Coquillages.
Ces journées ont été l’occasion de présentations de recherches et expérimentations diversifiées, de débats animés, riches d’enseignements et de messages en regard des moyens souvent limités mis en œuvre. Certes privilégiant les usages en alimentation humaine des légumineuses à graines plutôt que l’utilisation fourragère de ces espèces, ces journées sénégalaises resteront comme l’opportunité d’échanges de qualité et de perspectives de collaboration entre recherches, agricultures et cultures du Sud et du Nord, où la question de l’adaptation au changement climatique s’est révélée en filigrane de la plupart des exposés et de toutes les préoccupations, d’urgence vitale pour les populations africaines, et prémonitoire pour nos agricultures et modes de vie d’Europe du sud.
