Actualisation du barème CTPS Juillet 2025

Le barème des droits applicables aux examens d’inscription au Catalogue officiel français a été mis à jour et est disponible.

Cette mise à jour concerne les prochains dépôts de Crucifères d’hiver, Céréales d’hiver, Protéagineux d’hiver et Lins d’hiver.

Ces tarifs sont susceptibles d’évoluer en cas de changements de dispositifs qui seraient proposés ultérieurement par les sections CTPS.

Réunion annuelle du Groupe européen VCUD

Du 27 au 29 mai 2025, le GEVES a participé en Slovénie au 18ème séminaire du groupe européen VCUD réunissant les experts VCUD (Valeur Culturale et d’Utilisation Durable) des offices européens d’examen des variétés. 45 experts VATE provenant de 20 pays ont participé à ce rendez-vous organisé par l’office slovène (KIS, Agricultural Institute of Slovenia) en présence d’un représentant de la Commission Européenne.

Les échanges techniques ont d’abord porté sur les évolutions des différents dispositifs VCUD nationaux notamment pour la prise en compte de nouveaux caractères, usages, espèces ou types variétaux.

Le groupe a avancé vers la finalisation de ses termes de référence, qui définissent les modalités de son fonctionnement.

Le GEVES a été très actif avec d’abord des interventions portant sur les recommandations de la saisine du Comité scientifique du CTPS sur le changement climatique et les avancées d’un groupe de travail inter-offices qu’il pilote sur l’évaluation de la hernie des crucifères.

Le GEVES a également rapporté le travail qu’il anime dans le cadre du projet européen IPMomara sur le suivi de l’évolution des races de rouilles en céréales et de mildiou en pomme terre grâce aux variétés sentinelles implantées dans les essais VCUD des offices européens. De même, le GEVES a présenté la tâche qu’il coordonne dans le cadre du projet européen Belis sur la comparaison des dispositifs d’inscription des légumineuses à graine et fourragères.

Le GEVES a également partagé son expérience en termes de développement d’outils de phénotypage numérique, montrant qu’il est l’un des offices les plus avancés sur cette technologie.

Enfin, le GEVES a co-animé la session dédiée à l’analyse de la proposition législative sur le règlement matériel de reproduction des végétaux.

Groupe de travail OCVV sur les résistances aux maladies en espèces légumières : une méthodologie proactive de priorisation pour leur intégration dans les protocoles DHS

La prise en compte de nouveaux caractères de résistances à des maladies en espèces légumières dans la description de nouvelles variétés est un sujet de discussion internationale majeur pour les obtenteurs et les filières d’une part et les instances internationales UPOV et OCVV d’autre part. Devant la complexité technique des échanges, un groupe de travail à l’échelle européenne piloté par l’OCVV, a été créé début 2025. Salué par le groupe technique légumières de l’UPOV TWV (mai 2025), ce groupe de travail vise à évaluer et prioriser toute révision ou création d’un nouveau protocole d’évaluation d’une résistance génétique dans les protocoles DHS de l’OCVV et les principes directeurs de l’UPOV. Cinq sous-groupes de travail OCVV « Résistances aux maladies » étaient constitués. Réunissant les Offices d’examen espagnols, français et néerlandais ainsi que la communauté des obtenteurs, le travail porte sur un total de 13 couples espèce x bioagresseur de 5 espèces ou groupes d’espèces (haricot, cucurbitacées, melon, poivron, tomate et porte greffe tomate).

La Groupe de travail piloté par l’OCVV a rappelé que toute réflexion autour d’un caractère de résistance à un bioagresseur ne sera considérée qu’à travers sa pertinence pour la finalisation de l’examen officielle de Distinction – Homogénéité – Stabilité, à travers par exemple une structuration plus efficace de la collection de référence (choix des témoins opposables à un nouveau dépôt) ou la finalisation d’une distinction pour des variétés très proches sur la base du protocole d’examen en vigueur pour l’espèce considérée.

Début 2025, une enquête préliminaire a permis de recenser tous les couples espèce légumière x pathogène faisant l’objet de projets en cours ou à venir, quelle que soit son envergure, ou son niveau d’aboutissement.

Réunissant un large panel de spécialistes en évaluation variétale, pathologie végétale et biologie moléculaire, émanent d’offices d’examen et de sociétés de sélections internationales, la première réunion de pilotage de ce groupe européen en mars 2025 a permis un examen des propositions reçues et d’un classement sur les bases suivantes :

  • utilité pour l’évaluation en Distinction (actuellement et dans un futur proche , en fonction des développements des programmes de sélection)
  • niveau d’intérêt des offices d’examens accrédités par l’OCVV
  • disponibilité opérationnelle (ex : protocole de test existant, essais inter laboratoires réalisés)
  • stade de révision annoncé au niveau de l’UPOV.

Les cinq groupes de travail ainsi formalisés ciblent leurs activités sur une espèce ou groupe d’espèces, avec une liste précise de maladies considérées, et disposent d’un animateur de discussion émanant d’un office d’examen national, en charge de l’organisation des échanges intermédiaires entre participants intéressés.

L’objectif pour l’année 2025 est la proposition, dans la mesure du possible, de révisions de protocoles de tests dès la réunion technique annuelle de l’OCVV (CPVO Vegetables’ Expert Meeting) en novembre 2025. Par la suite, des discussions internationales pourraient envisager sur la base d’un consensus technique européen.

Les cinq groupes de travail OCVV « Résistances aux maladies » ainsi constitués en mars 2025, avec la contribution des offices nationaux français (GEVES), néerlandais (NAKT) et espagnols (INIA – CSIC), ainsi que d’établissements semenciers, via Euroseeds ou directement ont considéré à ce jour les espèces haricot, Cucurbitacées, melon, poivron, tomate et Porte greffe tomate, pour 13 couples espèce / maladies :

  • 3 couples ont été priorisés en niveau 1 (rouge) dont deux pour la tomate, 1 en porte greffe tomate, avec des échéances attendues dès que possible, en 2025- 2026)
  • 6 couples en priorité de niveau 2 (orange) avec des échéances envisagées en 2026- 2027.
  • 4 couples de priorité de niveau 3 (jaune), avec des échéances envisagées post 2027.

A ce jour, seul le couple Tomate/ ToBRFV bénéficie d’un cofinancement européen depuis 2022, dans le cadre du projet CPVO – ToBR-Ag.

Tous les autres axes de travail relèvent pour l’instant d’autofinancements. Le recours à une aide financière européenne pourrait cependant être envisagée pour des projets restant à déposer.

La « PhenoWeek » au centre INRAE de Colmar

Du 2 au 5 juin avait lieu sur le centre INRAE de Colmar la réunion annuelle « PhenoWeek », quatre jours d’échanges autour du phénotypage numérique et de l’envirotypage. Organisée dans le cadre des assemblées générales du projet AgroEcoPhen et du PIA PHENOME-EMPHASIS France. Outre les équipes INRAE impliquées étaient également présents Arvalis et Terres Inovia ainsi que le GEVES, les quatre tutelles de Phenome depuis l’admission officielle du GEVES en janvier 2024.

Les quatre jours de la « PhenoWeek » ont été consacrés aux assemblées générales du projet AgroEcoPhen puis du  PIA (Projet d’Investissement d’Avenir) PHENOME-EMPHASIS. Une journée commune a favorisé les échanges entre les deux réseaux. La communauté du phénotypage s’est retrouvée sur le centre INRAE de Colmar pour partager les dernières actualités autour du phénotypage numérique, que ce soit pour les communautés grandes cultures, arboriculture ou viticulture. Les unités INRAE impliquées dans ces projets étaient bien sûr présentes ainsi que Terres Inovia, Arvalis et le GEVES. Cette année les débats étaient orientés sur comment aller plus loin en termes d’intégration, plusieurs sessions étant consacrées à la structuration des « nœuds méthodologiques », à savoir les MCP1 (Methodological Common Project) (piloté par Marie Weiss de l’UMR EMMAH à Avignon et David Rousseau de l’équipe ImorPhen de l’UMR IRHS à Angers) et consacré aux développements méthodologiques des vecteurs, capteurs et chaines d’analyses ainsi que le MCP2 (piloté par Isabelle Alic de l’UMR MISTEA et Cyril Pommier de l’URGI) consacré à l’organisation / stockage des données et au système d’information pour les expérimentations en champ PHIS.

A noter que les aspects de formation des équipes impliquées, notamment sur les techniques et outils d’analyse d’images (via intelligence artificielle) a été concrétisée par l’organisation d’une école technique « Phénotypage Haut Débit » à Sète en février dernier avec une réflexion sur l’organisation de futurs évènements sur les sujets pour former des nouveaux chercheurs, ingénieurs et techniciens aux nouvelles technologies et aux meilleures pratiques en gestion de projet et en analyse de données.

D’autres sujets généraux ont aussi été abordés tels que la transformation du PIA Phenome en infrastructure de recherche pérenne avec un travail en cours sur la préparation d’un accord de consortium. Le phénotypage dans les pays européens, le phénotypage pour le biocontrôle et la biostimulation et des ateliers sur la communication et les besoins, attentes  des plateformes en nouvelles caractérisations et nouveaux développements d’imagerie.

Les groupes de travail et les plateformes ont présenté leurs actualités, leurs nouveaux projets et leurs synergies.

En conclusion, cet événement a démontré les avancées significatives permises par les projets AgroEcoPhen & Phenome dans le développement et l’application des technologies du numérique à l’agriculture.

Le GEVES présent pour la réunion annuelle de l’ISHI

Les experts pathologistes du GEVES ont participé à la réunion annuelle des membres ISHI (International Seed Health Initiative) qui s’est tenue au Japon, du 16 au 22 juin 2025.

Ce comité technique international de la Fédération Internationale des Semences (ISF) a pour objectif de mettre au point des méthodes pour la détection des pathogènes transmis par semences potagères. Plus de 60 experts issus d’entreprises semencières et d’offices d’examens de 18 pays différents ont participé.

Pour le GEVES, le laboratoire de Pathologie et le Pôle de Détection, participent et coordonnent des projets au sein de l’ISHI pour contribuer et guider les évolutions des méthodes d’analyse en qualité sanitaire des semences. L’ISHI établit également des guidelines et des bonnes pratiques pour le développement de ces méthodes de détection.

Lors de cette édition 2025, des discussions approfondies ont porté sur l’intégration des méthodes de séquençage à haut débit (High Throughput Sequencing – HTS) pour la détection de pathogènes. Une revue complète des guidelines pour la validation de nouvelles méthodes a également été finalisée, avec des propositions d’ajustement pour mieux encadrer l’évaluation de chaque critère de performance. Plusieurs projets spécifiques ont été présentés sur la détection de pathogènes dans les semences de tomate, piment, chou et carotte, confirmant l’engagement du groupe à élargir et affiner les protocoles selon les espèces et les pathosystèmes cibles.

En 2026, la réunion annuelle de l’ISHI aura lieu en France, à Montpellier au mois d’octobre.

Découvrez sur le lien les méthodes ISHI déjà publiées pour la détection de pathogènes : ISHI Methods – International Seed Federation

Section CTPS Espèces Légumières

Réunie le 25 mars 2025, la Section « Espèces Légumières » du CTPS a validé la proposition d’inscription en « liste a » de 8 variétés de 5 espèces (chicorée italienne, échalote, endive, melon et piment). Sous réserve de confirmation de caractères à observer en montaison durant le printemps 2025, la Section proposera, cet été, l’inscription en « liste a » d’une variété de chou-fleur. En plus du bilan annuel sur les contrôles variétaux officiels réalisés l’année passée et des nombreux projets en R&D sur les résistances génétiques aux maladies, cette réunion de mars de la Section Légumières a été marquée notamment par un état à 5 ans d’une collaboration entre le GEVES et Semae pour le maintien au Catalogue officiel de variétés anciennes et les négociations en cours sur le futur cadre réglementaire européen en matière d’inscription des variétés légumières.

Du côté des études DHS, comme à son habitude, la réunion de mars de la Section examine les dossiers finalisés depuis la réunion de la Section de décembre, soit pour cette Section de mars 2025 près d’une trentaine de variétés (chicorée italienne, chou-fleur, échalote, endive, laitue, melon, piment et poireau) dont 8 qui ont été proposées à l’inscription. La Section est également informée de l’ensemble des résultats de contrôle maintenance opérés en 2024. Ce type de contrôle sur des variétés inscrites permet de contrôler leur stabilité et ainsi leur maintien au Catalogue. Ce type de contrôle ainsi externalisé au GEVES valide la qualité de la maintenance des établissements semenciers, que ce soit pour des variétés récemment créées ou des variétés anciennes au domaine de définition parfois plus large que celui des variétés contemporaines.

S’agissant de la collaboration entre le GEVES et Semae pour le maintien au Catalogue officiel de variétés anciennes peuvent être radiées, il a été rappelé que parmi les quelques 490 variétés anciennes inscrites en listes a, b, c ou d, certaines peuvent se retrouver radiées par l’arrêt du dernier mainteneur officiel alors qu’elles sont encore diffusées en particulier à des maraîchers professionnels. La taille du marché de ce type de variétés ou les difficultés techniques de leur maintenance peuvent rendre le retour sur investissement délicat pour un mainteneur officiel et ce, pour le compte de la communauté des metteurs en marché. Dans cette optique, Semae a mis en place en 2020 un fonds dédié pour ce type de variétés. Au bout de 5 ans de pratique, il était important de rappeler les modalités et de procéder à un bilan du devenir des quelques 160 variétés identifiées dans ce cas de figure depuis 2020. Les trois quarts de ces variétés sont inscrites en liste d, le quart restant en listes a ou b. Sur cet effectif, environ ¼ de ces variétés ont retrouvé un nouveau mainteneur officiel (tel que validé dans les essais au champ / serre au GEVES), 10% ont un lot de semences fourni par le semencier candidat en cours d’évaluation au GEVES, 15% de ces variétés ont finalement été radiées et enfin près de la moitié de ces 160 variétés pourront connaître une radiation prochaine. Plus précisément, le taux de reprise d’une maintenance officielle est significativement plus important pour les variétés issues des listes a et b avec 27 variétés ainsi reprises sur un total de 37. Inversement, le nombre de variétés déjà radiées et à radier possiblement à court terme est significativement plus faible en listes a et b qu’en liste d, avec 11 variétés sur un total de 103 variétés toutes listes confondues. Même si la liste d est destinée principalement aux amateurs, il demeure important pour l’identité des variétés diffusées que plus de variétés de la liste d ainsi menacées de radiation puissent être pérennisées au Catalogue officiel, avec une maintenance active et contrôlée.

Du côté du futur cadre réglementaire en matière d’inscription des variétés légumières, les échanges lors de cette réunion de la Section ont permis de faire le point sur l’état des discussions entre Etats membres de l’UE dans le cadre de la Présidence polonaise de ce 1er semestre 2025, à savoir une majorité d’Etats contre un examen de la Valeur Culturale et d’Utilisation Durable (VCUD) pour les espèces légumières, la limitation des Matériels Hétérogènes à la seule Agriculture Biologique, une définition non aboutie des variétés de conservation et des banques de gènes ou une diffusion de matériel végétal (semences / plants) avant inscription des variétés harmonisée aux modalités de l’actuelle Autorisation Provisoire de Vente pour les variétés de grandes cultures. Sur ce dernier sujet, la Section a demandé à ce qu’une note au nom de la Section soit rédigée afin de décrire les composantes de l’APV actuellement en vigueur pour les variétés légumières et son adéquation aux besoins des filières légumières.

Assemblée générale 2025 du projet européen « PHENET »

Du 19 au 22 mai 2025 avait lieu, à Lisbonne, l’assemblée générale du projet européen « PHENET » sur le développement de nouvelles méthodes de phénotypage et d’envirotypage, accueillie par l’« Instituto de Desenvolvimento de Novas Tecnologias ». Dans ce cadre, Valérie Cadot du GEVES a présenté deux vidéos sur les résultats de prédiction de la quantification de symptômes, à partir de modèles d’intelligence artificielle basés sur de l’imagerie RVB pour 2 couples : la fusariose du blé et la jaunisse nanisante de l’orge. Ces modèles pourraient suppléer aux notations visuelles pour l’évaluation de la résistance/tolérance variétale aux bioagresseurs dans le cadre de l’inscription au Catalogue français.

Lors de cette assemblée générale du projet européen Phenet, outre la présentation statutaire des avancées du projet, chaque « Use Case » a pu présenter ses avancées, notamment le UC1 « Santé des plantes » dans lequel le GEVES est impliqué avec le CRA-W en Belgique et Agroscope en Suisse. L’objectif de cet UC est de valider des capteurs et une méthodologie dédiée à l’évaluation des stress biotiques chez le blé.

S’appuyant sur l’expérience acquise dans le cadre du projet européen H2020 INVITE, le GEVES a poursuivi ses efforts de phénotypage sur la fusariose de l’épi chez le blé en 2023-25, avec l’appui d’un CDD, Seydina Kone en analyse d’images, en :

  • choisissant des outils de phénotypage à faible coûts et à haut débit (smartphones et caméras RVB) pour réaliser l’acquisition de milliers d’images RVB au champ,
  • construisant des modèles d’apprentissage profond (Deep Learning),
  • développant une première interface utilisateur permettant d’afficher les résultats.

L’utilisation de l’intelligence artificielle par Deep Learning pour détecter et quantifier des symptômes est transférable à d’autres couples espèces/bioagresseurs, notamment pour des maladies ré-émergentes, en lien avec le réchauffement climatique et à la diminution de l’utilisation de pesticides. Ainsi, par suite du retrait des néonicotinoïdes, le GEVES a choisi d’appliquer une méthodologie similaire pour évaluer la tolérance variétale au Barley Yellow Dwarf Virus (BYDV), virus responsable de la jaunisse nanisante de l’orge (JNO), transmis par les pucerons. Le potentiel génétique des variétés tolérantes au BYDV étant un facteur clé dans le développement de nouvelles variétés d’orge, toutes les variétés en étude pour l’inscription au Catalogue Français, sont maintenant évaluées pour leur tolérance à la JNO. Le GEVES a développé deux types de Deep Learning basés sur l’imagerie RVB pour remplacer les notations visuelles au champ et souhaite les valider sur d’autres sites pour renforcer leur robustesse.

Ces résultats seront présentés lors de la 14e Conférence internationale sur les maladies des plantes (CIMA) – 2, 3 et 4 décembre 2025 – Centre de congrès d’Angers – France

Retour sur la Journée annuelle des laboratoires agréés en Santé des Végétaux

Le 3 juin dernier à Angers, l’Anses a accueilli la Journée annuelle des laboratoires agréés en santé des végétaux. Un événement clé réunissant les acteurs impliqués dans la surveillance et le diagnostic phytosanitaire à l’échelle nationale.

Cette journée a permis de renforcer les liens entre les différents laboratoires agréés et les structures de référence, autour de thématiques essentielles pour la santé des végétaux : qualité des analyses, harmonisation des pratiques, veille sanitaire, innovation, diagnostic…

Le GEVES, en tant que Laboratoire National de Référence (LNR) pour la Santé des Végétaux pour les Organismes Réglementés Non de Quarantaine sur semences a participé activement à cette journée, illustrant son rôle central dans la coordination des méthodes d’analyse et l’accompagnement des laboratoires du réseau.

La matinée a été consacrée à des présentations de la DGAL, du GEVES et de l’Anses et l’après-midi aux visites guidées des laboratoires du GEVES et de l’Anses, mettant en lumière la complémentarité de leurs expertises. Les participants ont pu découvrir les plateformes de diagnostic, les technologies de pointe utilisées, ainsi que les processus de validation des méthodes. L’après-midi s’est poursuivie avec des ateliers thématiques à l’Anses. Cette journée a illustré l’importance de la coordination entre les laboratoires pour répondre aux défis croissants de la santé des végétaux.

Un grand merci à l’Anses pour son accueil et à tous les participants pour la richesse des échanges.

3ème édition du groupe sur les méthodes et techniques d’essai de l’UPOV

Le 3ème TWM (Technical Working Party on Testing Methods and Techniques) de l’UPOV (International Union for the Protection of New Varieties of Plants) a eu lieu à Pékin, du 28 avril au 1er mai 2025. Ces rencontres sont l’occasion d’échanger autour des méthodes statistiques, de phénotypage et de génotypage applicables aux études DHS. Deux représentants du GEVES ont participé à ce TWM : René Mathis et Aurore Philibert.

En amont de ce TWM un workshop a été organisé les 26 et 27 avril 2025. Chaque pays participant a eu l’occasion de présenter son utilisation actuelle des techniques de phénotypage et de génotypage pour la DHS. Les pays représentés étaient la Chine, le Japon, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la France via le GEVES.

Le programme du TWM comportait une série de 30 présentations scientifiques sur des méthodes en développement. Cette grande réunion a été enrichie par de nombreuses visites, notamment de l’Institut des Légumes et des Fleurs, qui accueillait le workshop et le TWM, ainsi que du Centre de Développement des Sciences et de la Technologie, tous les deux dépendant du Ministère de l’Agriculture et des Affaires Rurales Chinois. Les visites concernaient aussi l’Office de la Protection des Obtentions Végétales, les laboratoires de DHS et de détection d’OGM, ainsi que le dispositif entièrement automatisé de phénotypage des collections.

Ces six jours de séminaires et de visites ont permis au GEVES de reprendre contact avec la communauté, de créer de nouveaux liens avec les statisticiens des autres offices d’examens et de découvrir l’avancée de la recherche en génotypage et phénotypage dans les autres pays représentés.

La prochaine session du TWM aura lieu à Cambridge du 1er au 4 juin 2026.

Colloque AFBV I Intelligence Artificielle, Biotechnologies & Agriculture

L’arrivée de l’intelligence artificielle (IA) transforme les méthodes de travail en automatisant des processus, en analysant des données massives et en facilitant la prise de décision. Cependant, cette révolution soulève également des questions éthiques et des défis en matière de confidentialité, de protection des données.

Dans ce cadre, le 14ème colloque annuel de l’Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV), organisé le 14 octobre 2025 à Paris et intitulé :

Intelligence Artificielle, Biotechnologies & Agriculture :
Cultiver la donnée, Récolter la performance

se donne comme objectif d’apporter un éclairage sur les apports de l’IA au travers d’exemples illustrant son utilisation dans les domaines de l’agronomie, la génétique et les biotechnologies. Une table ronde, réunissant des experts de différents domaines (concepteurs et utilisateurs) permettra de discuter des enjeux autour de l’utilisation de l’IA, de son évolution et des questions posées par son utilisation.